Victor, Victrola

Je la regardais avant de sentir le coup fatal. C'était moi son problème. C'était moi qui lui pourrissait la vie. Je la regardais dans les yeux.

- T'es autonome?!?. BIEN!

J'avançais dans sa chambre et je pris son ordinateur portable, son Ipod. je laissais son téléphone puisque c'était Chcuk qui lui avait offert. J'ouvrais son armoire et prenais la plupart de ses affaires

- BIEN! PUISQUE TU ES AUTONOME! Tu n'as pas besoin de ce que je t'ai acheté. Tu as déjà tout ce qu'il faut chez Chuck n'est-ce pas?!? De toute façon, quoi que je fasse, quoi que tu me demande ce ne sera jamais assez!

Je la regardais, c'était à mon tour d'avoir les larmes aux yeux

- Je n'en peux plus Chloé. Fais ce que tu veux! Ruine ma vie comme j'ai ruiné la tienne. Bravo tu es bien partie

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

- Au moins la dessus on es d'accord.

- Bon maintenant ça suffit!

- Comment ose-tu faire ça à ton père Chloé?!

- T'as rien à me dire, tu n'es personne pour moi.

- Tu as raison, moi non. Seulement aux yeux de la loi tu es sensé obéir à ton père, à moins que tu sois au dessus ça aussi? Mais je ne pense pas non. Rappelle toi aussi qu'il faut de bonne raison pour s'émanciper, qui est ton seul recourt pour contourner la loi, raisons que tu ne possèdes pas. Comment veux-tu qu'on te prennes au sérieux quand tu te comportes comme une enfant?

Je restais impuissant face à la scène. Bonnie, pour la première fois, osait contredire mes lois. Et d'un côtés je ne pouvais que la remercier. Je ferais surement honte à Ashleen à l'heure qu'il était. Elle devait surement me haïr pour ne pas savoir comment élever notre enfant. Je regardais Chloé et je ne savais pas quoi faire

- Tu restes à la maison à point c'est tout

Et je claquais la porte avant de fondre en larmes. Larmes de rages contre moi même, mais larmes d'un père brisé qui ne savait plus quoi faire. J'étais horriblement faible

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

"Tu restes à la maison, un point c'est tout." et la porte claqua. Je shootais de rage dans tout ce que je trouvais au sol et autant dire qu'il y avait presque la moitié de mes affaires qui y avait trouvé refuge après la crise de mon père.
Je prenais violemment mon portable et envoyais un texto à Chuck.

"Privée de sortie, cloitrée dans ma chambre jusqu'à nouvel ordre, et en plus sa grosse est venue me faire la morale. Je le hais, heureusement dans quelques mois je pourrais vivre en toute légalité avec toi...
Je t'aime, Chloé"

Je me reposais sur mon lit et réfléchissais un peu. Cette situation était totalement bloquée et je n'y voyais aucune solution. Nous étions dans l'impasse la plus total

Alors c’était ça maintenant. J’allais en cours et je rentrais directement chez moi pour me retrouver seule dans ma chambre, confinée, sans que mon père ne m’adresse la parole. Je descendais manger si je le voulais à l’heure du repas, si je ne voulais pas alors je ne mangeais pas. Désormais il y avait des règles strictes à la maison, mais mon père avait surement confondu ce mot avec prison. Privée de sortie, ne pas manger entre les repas, pas plus de 10 minutes sous la douche, mes devoirs devaient être faits pour avoir l’accès à l’ordinateur ou à la télévision, pas de coup de fil après 22h et pire que tout : j’avais des heures de visite ! De 18h à 21h, j’avais le droit de recevoir quelqu’un et encore c’était uniquement dans le salon. J’étais tout simplement en train de devenir folle. Après avoir gouté à la liberté extrême, j’étais fliquée comme une gamine de 4 ans. Je me sentais comme un petit poisson qui après avoir vécu dans l’océan se retrouvait enfermé dans un bocal gros comme un pot de yaourt. Bon d’accord, ce n’était pas très poétique, disons plutôt que j’étais un véritable oiseau en cage et de ne pas pouvoir déployer mes ailes de rendait tellement insatisfaite.

Allongée sur mon lit durant de longues heures, après avoir réfléchis à tout, pensé à tout, je me surprenais à me demander si ce n’était pas ça au fond le karma. Un mal pour un bien, un bien pour un mal, seulement après deux semaines dans ces conditions j’avais largement payé ma dette. Il disait qu’il faisait ça pour moi, pour mon bien. Que s’il ne me prenait pas en main maintenant c’était 17 ans de valeurs et de principes que j’allais foutre en l’air et que je ne lui laissais plus le choix. Voilà comment se justifiait mon père. C’était ma peine pour avoir osé vivre ma vie le temps de quelques mois.

Je refusais que Chuck vienne à la maison alors je me contentais de le voir au lycée, ce qui était bien trop peu à mon goût après avoir vécu avec lui. Seulement je m’imaginais mal au salon avec mon père ou Bonnie dans la pièce à l’embrasser alors qu’MTV était en marche sur la télévision. Ca non. J’avais encore un minimum de dignité. Durant mes longues heures de solitude, j’avais donc eu le temps de constater à quel point j’étais seule sans Chuck. Bien sûr j’avais mes amis du lycée, mais passer une heure avec Hanna à parler de vernis à ongle ou de qui c’était fait refaire quoi ça allait un moment ou même parler Basket et film gros Budget avec Dean. Ca ne me passionnait pas, loin de là. Quant à mes « meilleurs amis » bien, c’était compliqué. Brune avec sa grossesse, son boulot et son copain, bas forcement c’était dur de trouver un moment dans mes horaires, et Enzo, c’était Enzo. Compliqué. Lui et moi depuis ce qui c’était passé entre nous… Je ne voulais le forcer à rien, come j’avais promis de lui laisser du temps. J’étais donc seule.

Alors ça marchait difficilement mais ça marchait un temps. Je me pliais aux règles et je fermais ma gueule car il n’y avait rien d’autre à faire au fond. Autant dire que ça m’atteignait pas mal le moral. A la maison mes devoirs étaient tous finis plusieurs jours à l’avance et au lycée, j’essayais de passer le plus de temps possible avec Chuck quand seulement il était présent ou pas en examen. Cependant, ce rythme de vie était tellement long, fatiguant et ennuyant qu’il en venait déjà à bout de moi. En plus de ça, j’avais l’impression que Bonnie grossissait de jours en jours (ce qui avec Brune m’avait semblé bien moins flagrant et éprouvant !!). Si être enceinte était sensé vous embellir, pour moi elle semblait juste un peu plus démoniaque. Un peu plus sur le point de tout me voler et de tout changer.

Au bout d’un moment, dieu merci, mon père leva une condition de mon enfermement devant mon bon respect des règles et j’eu enfin le droit à un peu d’intimité, les « visites » pouvant désormais se dérouler dans ma chambre. Je manquais tellement d’intimité. Alors aussitôt j’avais demandé à Chuck s’il pouvait venir mais il était à une réunion dans ce créneau horaire. Le premier soir de ce privilège ne fut donc pas couronner de suspect. Heureusement je réussis à la convaincre de venir le lendemain. C’était un jeudi soir de semaine et mon père accompagnait Bonnie chez le médecin, c’était donc moins gênant de faire rentrer Chuck dans la maison sachant que je n’aurais pas à subir le regard de ma « famille » au moins pour son arrivée. Nous montions dans ma chambre, qu’il n’avait au passage jamais vu, et même si depuis plusieurs semaines il ne s’était rien passé de physique entre nous, nous ne nous sautions pas dessus. J’avais juste envie d’être près de lui, dans ses bras, de lui parler. C’est exactement ce qui se passa pendant une heure avant que je ne m’endorme, collée contre son torse, sereine pour la première fois depuis un moment.

J'étais surement le pire père qu'il soit. J'avais imposé des règles à ma fille et je m'en voulais à chaque regard noir qu'elle pouvait échanger dès que l'occasion se présentait. Bonnie était là pour me rassurer mais je n'avais décidément pas la force de tenir très longtemps. J'aimais Chloé plus que ma propre vie, elle était tout ce qui me restait de ma famille, d'Ashleen. Bien entendu; Bonnie avait pris une place importante dans mon coeur et dans ma vie, elle faisait elle aussi partie de ma famille, mais Chloé et moi, à nous deux, nous étions une famille unique. Et, c'est ce que Chloé ne voulait pas comprendre. J'avais ma famille avec Bonnie, le bébé qui arrivait et je l'avais elle, et même si j'avais voulu qu'elle entre dans le cercle en acceptant Bonnie, il resterait tout de même notre "clan". Papa/Chloé.

Après plus de deux semaines de punition je décidais de lever la punition, enfin, certaines règles. Notamment les visites et le fait qu'elle puisse rester plus de 10 minutes dans la salle de bain.

J'accompagnais Bonnie chez le médecin pour une visite quotidienne pour vérifier si tout allait bien et que le bébé n'était pas mis en danger. J'avais terriblement peur, même si Bonnie et moi étions encore jeune, il y avait toujours un risque. Lorsque nous rentrâmes, Chloé n'était pas dans le salon ou autre chose. Je décidais alors de la laisser tranquille, comme à son habitude. J'allais préparer le diner et cette fois, je décidais de monter voir Chloé

Lorsque j'entrai dans sa chambre, je remarquai qu'elle n'était pas seule, j'avais ouvert doucement en frappant de petit coup à la fois. Chuck était là et la tenait dans ses bras, Chloé dormait profondément. Je soupirais en regardant son petit ami.

- Désolé... Hum, je voulais prévenir Chloé que je préparais le repas, je voulais savoir si elle voulait manger avec nous.

J'allais refermer la porte lorsque je l'ouvrit à nouveau, une idée me traversant l'esprit. Et si, c'était moi qui faisait le premier pas

- Humm Chuck... Tu veux te joindre à nous? Je..pense que ça ferait plaisir à Chloé

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

- Avec plaisir.

- Ton père m’invite à diner.

- Wow…

Je descendais alors avant de regarder Bonnie avec un petit sourire. Je préparais alors le diner pour quatre personnes. C'était très modeste, mais je faisais alors un petit effort, j'adorais la cuisine et depuis la mort d'Ashleen, je m'étais débrouillé tout seul. J'avais même pris quelques cours afin de ne pas cuisiner toujours la même chose.

Chloé et Chuck descendirent vers 20h30 alors que j'installais tout juste la table. Je posais les assiette. Ce n'était vraiment pas très quatre étoiles, mais dans la famille, nous étions assez simple. J'avais préparer du poulet aigre-doux avec du riz au légumes

- J'espère que ça te plaira Chuck.

Aussi étonnant que cela puisse être, j'avais laissé Chuck s'installer à côté de Chloé, mais je voulais vraiment que Chloé voit mes efforts

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

Mon père finissait tout juste de mettre la table et m’avait installé à coté de Chuck, j’en étais heureuse mais un peu surprise quand même. Je pouvais constater qu’il prenait sur lui et qu’il essayait d’être gentil. Je m’asseyais en silence et Chuck en faisait de même. Nous commençâmes à manger et mon père et Bonnie s’efforçaient à faire la conversation avec Chuck comme j’étais une vraie tombe.

- Donc tu vas au lycée avec Chloé ? Je pensais que tu travaillais déjà.
Demanda Bonnie

D’un air un peu fier et toujours sûr de lui, Chuck commença à exposer sa situation. Comment diable faisait-il pour paraitre aussi sûr de lui ? Je n’avais plus besoin de me demander pourquoi il était si bon en affaires.

- Et bien en fait, le lycée est plus une sorte de formalité. J’ai déjà ma société, je suis dans l’immobilier. Je sui principalement placé dans l’upper east high de New York mais j’ai quelques possessions ici à Los Angeles ainsi que sur le continent, mais je compte m’exporter en Europe très prochainement. En attendant, d’ici un mois j’aurai mon diplôme et je pourrais alors prendre pleinement les rennes de mon entreprise. Depuis le décès de mon père, je suis l’actionnaire majoritaire de Bass industrie et j’en suis déjà officieusement le PDG, ce n’est qu’une affaire de jours et de paperasse pour que tout se précise… Mais je ne veux pas vous embêter avec tout ça. Et vous, que faites-vous dans la vie ?

Je ne décrochais pas mon regard de mon assiette pendant que Bonnie expliquait qu’elle travaillait dans une galerie d’art non loin d’ici. Chuck renchérit sur le fait que sa belle mère s’était re-mariée avec un homme qui tenait une galerie d’art sur Brooklyn et ils discutèrent d’art un moment. Un petit répit pour moi bien que j’écoutais avec grande attention tout ce qu’il disait de peur qu’il dise quelque chose qui jouerait en sa défaveur, ou en la mienne.

- Grandvet ? Je ne parierai pas gros sur lui. Il a été bon pendant un an, maintenant il passe la plupart de son temps dans des bars à jouer de ses quelques admiratrices et à dilapider le peu d’argent qui lui reste en drogue et alcool de bas étage… Il était furieux qu’on lui refuse l’entrée de Victrola. Surtout ne misez pas sur lui, il est totalement fini, ça serait un très mauvais investissement.

Je me raidissais lorsqu’il parlait drogue et alcool de mauvaise qualité, ne pouvant qu’entendre le supposé qu’il y en avait de bonne qualité et que cela ne lui était pas inconnu. Heureusement pour moi, ça passait inaperçu.

- D’ailleurs tu te souviens Chloé, on l’avait vu à Mia-mi.

Surprise dans un premier lieu d’être appelée à prendre part dans la conversation, à peine Chuck avait-il commencé à prononcer le « Mia » de Miami que je lui enfonçais mon talon dans le pied pour le faire taire. Mon père n’était pas au courant que le temps que j’avais vécu avec Chuck on s’était fait quelques Week-ends hors de LA.

- Non, je me souviens pas. Quelqu’un reveut du riz ?! Non ? Dommage, il est très bon, vraiment.

Impossible de réparer sa bourde après m’être fait grillée de la sorte. J’affichais un sourire gêné et crispé alors que le téléphone de Chuck sonna.

- Veuillez m’excuser, je sais que c’est très impoli mais je dois impérativement prendre cet appel, c’est mon avocat.

Je regardais Chuck se lever de table et quitter la pièce alors que mes yeux criaient « Non ! Ne me laisse pas seule ici ! ».

Mon sourire toujours aussi crispé, je m’empressais de prendre une bouchée de poulet dans ma bouche pour ne pas pouvoir parler.

L'ambiance était très silencieuse et Bonnie s'efforça de faire bonne figure. Malheureusement, ce n'était pas une si bonne question. Le fait qu'il évoque sa fortune à ma petite amie alors qu'il était cerlui qui m'avait refuser plusieurs fois des offres que je lui avaient proposé. Je me tournais vers Bonnie en caressant sa main discrétment, espérant que Chloé ne le remarque pas

- Enfin Bonnie, je pensais que je t'en avais parler. Chuck et moi avions déjà eu l'occasion de négocier ensemble

Je jetais un sourire à Chuck sans pour autant montrer à quel point j'étais extrêmement agacé d'avoir vu refusé toute mes propositions. Il parla ensuite d'art et d'un artiste qui à présent ne valait plus rien. Il parla ensuite du Victrola.

- J'ai bien pu admirer la qualité de ton..enfin, du Vitrola.

Bonnie me regarda et j'étais sur que Chloé aurait rit si elle avait eu l'occasion. Chuck parla ensuite de miami et je me retins de m'étouffer. Chloé fit la sourde oreille en complimentant ma cuisine avant que Chuck ne s'excuse

- Je t'en prie, si c'est important

Je le regardais partir en remarquant Chloé qui enfournait sa fourchette dans la bouche afin de ne pas parler

- Avale ce que t'as dans la bouche, je connais ta tactique. Je t'ai élevé, tu fais ça à chaque fois, je ne suis pas dupe

J'attendais alors

- Miami hein?

Je la regardais, ne pas m'énerver... Ne pas m'énerver

- Je suppose que... Chuck s'est arrangé pour que tu n'ai pas à me faire signer de papiers?..

Je la regardais en soupirant

- J'espère au moins que tu en as bien profiter et que tu t'es bien amusée.

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

Bien évidemment mon père avait grillé en beauté que j’essayais d’enterrer le sujet Miami. J’avalais donc ce que j’avais dans la bouche et sourit bêtement à sa remarque sur les papiers.

- C’est qu’en Jet privé il n’y a pas sécurité à passer…

Finalement il me dit qu’il espérait que je m’étais au moins bien amusée. Je fus assez surprise de cette remarque qui paraissait sincère.
- Oui… merci.

Je souris mais sincèrement cette fois. On entendait Chuck monter le ton dans la pièce d’à coté.

- Mais je m’en fiche de combien ils lui proposent, je peux lui en offrir le double ou le triple !

Une tension commença à régner dans la salle.

-S’il leur vend c’est la prison direct’, alors je pense qu’il peut reconsidérer sa position. Je pense même que son but premier est que j’en sois l’acheteur… Vous montez la mise, vous fixez un rendez vous au Palace, vous mettez mes privés sur le coup et vous me tenez au courant en temps réel.

Ca devait être du sérieux pour qu’il réagisse comme ça. Chuck fit un pas dans le salon et me demanda de le rejoindre l’air grave pour parler. Je m’excusais auprès de mon père et je rejoignais dans la cuisine. Il parlait doucement pour ne pas alerter mon père et Bonnie.

- On a un problème… Quelqu’un essaye de me faire chanter et propose au plus offrant une vidéo de toi et moi.

Je ne comprenais pas vraiment où était le problème pour une simple vidéo, c’est seulement après quelques secondes que je compris.

- Mais je… On… Enfin non, on a jamais fait ça.
- Quelqu’un a piraté la caméra de surveillance de la limousine.

La on été mal, on été très mal.

- Oh mon dieu…

Je posais une main sur mon front, me sentant tout d’un coup très mal et nauséeuse. Il voulu me prendre dans ses bras mais je m‘écartais.

- Ne t’inquiète pas, je vais récupérer la vidéo, elle ne sera pas diffusée. Je vais faire tout ce qui est en mon possible pour la mettre en lieu sûr.

- Que je ne m’inquiète pas ? QUE JE NE M’INQUIETE PAS ?!

Je baissais d’un ton, réalisant que je venais de crier.

- Comment veux-tu que je ne m’inquiète pas alors que dans quelques heures il y aura peut-être une sextape dont j’ignorais l’existence de moi sur le net ?! Tu as peut-être tout ton avenir de tracé et déjà une réputation Chuck, mais moi si ça arrive je ne serais jamais plus que le pute de Chuck Bass et je ne serais prise dans aucune Fac avec cette qualification, crois moi !

Lorsque je vis un véritable sourire sur le visage de ma fille je souris à mon tour. J'étais tout de même heureux qu'elle passe du bon temps, même si je n'étais pas rassuré qu'elle soit dans un autre état. Chuck avait l'air de s'énerver et cela ne me rassurait pas, je savais que je pouvais être aussi en colère lorsqu'il s'agissait d'affaire. Il vint chercher Chloé. Après quelques minutes j'entends ma fille paniqué et je me levais. J'entendis alors la suite. Une sextape sur le net, donc elle ignorait l’existence. J'entrais alors dans le salon, ayant déjà entendu quelques brins, Chuck essayait de la protéger

- Comment ça une sextape? Si j'ai bien compris. Il y a eu intrusion dans la vie privé

Je regardais Chloé elle avait l'air apeurée, inquiète

- Chuck...Je te remercie de prendre soin de ma fille et de la défendre.

Même si je savais qu'il faisait ça aussi pour lui

- Et je tiens à te dire que, je comptes mettre mes avocats sur le coup aussi...

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

- Il ne nous faut pas 36 avocats, il faut que quelqu'un intercepte la vidéo!

- S'il essaye de la vendre à un site ou un magazine, ça entrainera de toute façon beaucoup de problèmes juridiques vu qu'elle n'est pas majeure, mais pour le scandale et le buzz que ça pourrait provoquer, j'en connais plus d'un capable de prendre le risque... Si on apprend que la vidéo a été acheté par quelqu'un, il fait qu'on prenne la justice avant la diffusion. Si j'arrive à la voir, on fait croire à la négociation pendant plusieurs jours, puis le temps que mes privés cherche l'existence d'éventuelles copies à détruire avant de lui faire tomber la police sur le dos.

Je regardais Chloé comme pour lui dire que dans ces cas là, il ne valait mieux pas qu'elle parle. J'étais vraiment surpris que Chuck protège ma fille. Je le regardais et hochais la tête

- Fais donc. Je te fais confiance

Il s'y connaissait un peu mieux que moi sur sur coup et j'avouais que jamais je n'aurais cru dire un jour au petit ami de ma fille que je lui faisais confiance

- Je sais que tu feras ce qu'il faut Chuck et tu t'y connais mieux que moi donc je te laisse faire. Je te remercie

Je regardais Chloé avant de remarquer qu'elle était totalement paniquée. Je la pris directement dans mes bras avant de poser un baiser sur son front puis la forcer à me regarder dans les yeux

- Chloé, je te promets qu'on arrêtera cette personne et que tu n'auras pas de problème.

Bonnie avança avec prudence et regarda Chloé avant de se racler la gorge, toujours avec cette même prudence

- Chloé...tu..tu veux quelques choses à boire? Et...ne t'inquiète pas... Ca va s'arranger

Je lui fis un clin d'oeil pour lui montrer que j'appréciais son geste d'approche.

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

Je regardais Chloé qui ne disait rien face à la proposition de Bonnie. Je soupirais.

- Elle ne veut rien Bonnie, merci

Je toisais Chloé du regard, histoire de dire, t'aurais au moins pu faire un effort et lui dire non. Mais je ne dis rien. Je regardais Chuck en lâchant ma fille puis le visage de Chloé me montrait enfin qu'elle ne supportait pas la situation

- Bon Chloé, c'est bon, que veux-tu faire de plus? Si tu pouvais aider alors Chuck te l'aurait dit, mais là tu ne peux rien faire alors arrête de t'énerver comme ça.

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

- Que j'arrête de m'énerver? Bas oui, c'est vrai! Pourquoi je m'énerverai? C'est pas comme si je risquais que le monde entier me voit à l'arrière d'une limousine en train de m'envoyer en l'air avec mon copain dans les prochaines heures! Non, bien sur que non!

- Sourit tant que tu le peux, car je te jure que si tu n'intercepte pas la vidéo, ce n'est pas des avocats qu'il te faudra mais une garde rapprochée.

Je regardais ma fille s'énerver. Lorsque Chuck sourit, ça ne me fit pas du tout sourire moi. Mais lorsque Chloé lui dit qu'il lui faudra une garde rapprochée à la place d'avocat, ce fut à mon tour de sourire comme un idiot.

- Chloé. Arrête c'est bon. Les avocats de Chuck savent ce qu'ils doivent faire. Ils sont très bon et Chuck est lui aussi très bon en affaire. Il a juste besoin d'un coup de pouce, personne ne verra cette video tu m'entends?

Je la regardais avant de soupirer

- Détends toi, ce n'est pas en lui mettant la pression que tu arriveras à quelques choses. Il sait ce qu'il fait. Pourquoi n'essayerais-tu pas de manger encore un peu. Boire, et puis va prendre un bain ou quelques choses qui te relaxe un peu.

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

Messages : 114 Date d'inscription : 05/01/2011

Depuis que j'étais rentrée à la maison, je m'ennuyais assez. Entre le travail et l'école a domicile. Mon père avait commencer à se faire à l'idée que j'allais être maman et lui grand père. C'était dur, je voyais dans ses yeux qu'il culpabilisait, je savais aussi qu'il pensait avoir rater mon éducation. En bref, même si les choses s'étaient arrangées, il y avait toujours une petite tension.

En amitié, j'étais toujours là pour Chloé, même si avec ma grossesse, on évitait de trop sortir dehors. Mais je lui rendais visite et elle faisait pareil. En ce qui concernait Enzo, il me faisait la gueule. La raison? Je sortais avec son frère et ça ne lui plaisait pas. Au moins, il avait eu l'audace de me le dire, même s'il avait joué les hypocrite au début de ma relation avec Avan.

En bref, la vie était vraiment monotone. Ce soir, je surfais sur le web lorsque je reçu un e-mail m'annonçant que Gossip Girl avait posté un nouvel article. Je ne pu qu'être très surprise en voyant la vidéo. On y voyait Chuck & Chloé, dans la limousine et ça avait l'air de bien partir pour une séance de jambes en l'air. Je me levais directement et enfilait mon manteau

- Ou est-ce que tu vas comme ça?

J'expliquais vite fais que ma meilleure amie avait besoin de moi et lorsque mon père me fit son regard du "Fais attention tu portes la vie en toi" je ne pu que soupirer et lui promettre d'être très prudente. Je marchais alors jusque chez Chloé, même si ça prenait bien dix bonnes grosses minutes. Je la vis assise sur le muret de sa court.

- Chlo'!

Je regardais des deux côtés avant de traverser, mais je ne remarquais pas la voiture, en tord, qui avançait à toute vitesse, fards éteints. Celle-ci me frappa de plein fouet et je ne ressenti qu'une énorme douleur dans ton mon corp

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

- Brune!!!! Brune, ma chérie, tu m'entends? Brune!!

- CHUUUUUUUUUUUUUCK! PAPAAAAAAAAAAAAAAAA!

Messages : 114 Date d'inscription : 05/01/2011

Une faible voix m'appelait. J'étais persuadée qu'il s'agissait de Chloé, je reconnaitrais la voix de ma meilleure amie entre mille. Elle me demandait si je l'entendais. Oh ça, je ne pouvais pas la loupé elle hurlait, mais ça voix me paraissait lointaine à la fois. Je voulu répondre mais un simple gémissement sorti de ma bouche. Oh ça non je n'arrivais pas à parler. Je ne savais même pas si j'étais entièrement consciente.

"J'ai...mal"

C'est tout ce que j'ai réussi à dire avant de me sentir transporter. A l'odeur, je pouvais reconnaitre le père de Chloé. Mais c'était le trou noir, je ne voyais rien, ne ressentais que de la douleur et puis, plus rien.

Lorsque je me réveillais, Chloé était couchée sur mon lit d’hôpital en me tenant la main. Je la secouais un peu avec mon bras. Donc, si j'avais bien compris, j'étais à l’hôpital, mais pourquoi

- T'as mauvaise mine. essayais-je de dire avec humour

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

- Oh Brune!

- Brune... Je suis tellement désolée.

- Il y a eu l'accident et toit est allé si vite et... C'était trop tard.

Messages : 114 Date d'inscription : 05/01/2011

L'amitié, c'était la chose la plus importante que l'amour selon moi. Lorsque Chloé me serra dans ses bras après s'être jetée à mon cou, je su que je lui avais fais une énorme peur, mais sans réellement savoir pourquoi ni comment. Ma meilleure amie pleurait et je ne comprenait pas. Elle s'excusait et s'excusait encore et je semblais comprendre enfin ce qu'il se passait. J'étais à l’hôpital, j'allais chez Chloé lorsqu'une voiture ma frappée juste devant ses yeux. Tout était aller si vite disait-elle. Je la repoussais doucement avant de lui caresser la joue. C'était ma meilleure amie après tout

- Mais ce n'est pas ta faute. J'ai..J'ai regardé des deux côtés, je n'ai pas vu la voiture

Et soudain, je réalisais... Ma main descendis directement vers mon bas-ventre. Plat...Il était plat. Plus de ventre rebondi, je levais la tête vers Chloé

- Il est où?..Chloé il est où le bébé. Dis moi qu'il est en couveuse. Dis le moi Chloé, dis moi qu'il est en couveuse...

Messages : 241 Date d'inscription : 05/01/2011

- Je suis désolée....

Messages : 114 Date d'inscription : 05/01/2011

Elle était désolée. Cela voulait dire que j'avais perdu le bébé. Je ne pouvais pas le croire, comment était-ce possible? Je ne voulais pas croire que j'avais perdu le bébé, même après l'accident que je venais de subir. J'attirais alors Chloé près de moi pour pleurer à mon aise dans ses bras. Je ne voulais pas. Moi qui m'était battue.

- J'aurais du faire attention. C'est ma faute..C'est ma faute

Je regardais Chloé avec appréhension

- Et..Et mes parents? Ils...Ils savent?